LONDON
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IDENTITY: EIGHT ROOMS, NINE LIVES
images from the Wellcome Collection website
opening times: Tuesday-Saturday 10 am - 6 pm
Thursday 10 am - 10 pm
Sunday 11 am - 6 pm
public holiday 12 pm - 6 pm
price: free
address:
183 Euston Road, London NW1 2BE
tel: +44 (0)20 7611 2222
link:
http://www.wellcomecollection.org
Ce soir des scientifiques de UCL et de l’unviversité d’Oxford se rassemblent pour parler de mémoire à la Wellcome Collection (en même temps que la conférence de Mark West, il va falloir choisir). La rencontre intitulée Rewiring the Mind aborde un sujet à la fois fascinant et effrayant : “ les scientifiques seraient bientôt capables d’effacer les mauvais souvenirs, offrant ainsi un remède aux phobies et dépressions post-traumatiques. Mais qu’est-ce que cela signifie pour notre identité et humanité - à quel point nos souvenirs constituent-ils ce que nous sommes?”
Immédiatement vient à l’esprit le film ‘Memento’ , thriller basé sur la perte de la mémoire à court terme et la façon dont cela change le sens même de la vie.
L’exposition présentée en ce moment à la Wellcome Collection sur l’identité est dédiée à la mémoire et histoire récente.
Loin d’être exhaustive sur la question d’identité (je m’attendais en effet à ce qu’elle aborde l’identité changeante*, en flux constant), l’exposition présente de manière autonome diverses aspects communément reconnus comme faisant partie de notre identité, sans nécessairement établir de connection entre ces différents points ni tenter de dresser un tableau cohérent de l’identité.
Dans l’une des ‘boîtes’ est présentée la vie et oeuvre de l’artiste française Claude Cahun, dans une autre est abordée l’identité sexuelle au travers de l’expérience de April Ashley, une autre aborde le ‘journal’ comme mémoire individuelle, une autre présente des acteurs capables de personnifier d’autres individus, une autre montre des jumeaux, d’autres présentent les recherches sur le DNA (Alec Jeffreys), la ‘cartographie du cerveau’ (Franz Joseph Gall), et l’anthropométrie (Francis Galton).
La photographie n’est autorisée dans aucune des sections malheureusement.
Tout était présenté de manière presque historique, autour d’individus dont le travail ou la vie présente un intérêt particulier. En dépit des miroirs (de la collection de Freud) disséminés entre les ‘boîtes’, je n’ai pas vraiment eu le sentiment de comprendre davantage ce qui faisait ma propre identité. Peut être est-ce parce que je considère le langage comme en faisant partie intégrale et que rien n’a été dit à ce sujet, mais finalement j’en ressors avec la certitude que l’identité est quelque chose de subjectif et insaisissable.
*L'identité changeante de l'individu : La constante construction du Soi,l'Harmattan
Caroline Rabourdin Mar 23, 2010
This evening scientists from UCL and Oxford University are talking about memory at the Wellcome Collection (Whilst Mark West will lecture at the same time across the street at the Bartlett, I’ll have to choose!). The event is titled Rewiring the Mind and its description is both fascinating and scary. It reads : “Scientists may soon be able to erase painful memories, offering a cure for phobias and post-traumatic stress disorder. But what might this mean for our identity and humanity - how far do our memories make us who we are?”
Not without remind me of the film ‘memento’ which is a thriller based on the loss of short term memory and how it completely alters life’s meaning and focus.
Meanwhile, the exhibition presented at the Wellcome Collection is all about memory and (recent) history. Far from being exhaustive on the idea of identity (I was expecting more about the constant flux of identity) it showcases some aspects of identity in autonomous ‘boxes’. This layout works a bit like the memory boxes of our brain, but doesn’t allow for correlation or interaction between the different elements.
On the one hand you have the life and work of French artist Claude Cahun for instance who’s photographed herself and played extensively with her image, there is also a box about sexual identity based on the life of April Ashley , another about ‘journals’ (again memories), one about comedians who are able to embody several characters, one about twins, others about DNA research and applications (Alec Jeffreys), about brain localisation or mapping (Franz Joseph Gall) , anthropometrics and classification (Francis Galton).
None of which I was allowed to photograph or document unfortunately.
It was all presented almost historically based on interesting individuals, but despite the collection of mirrors (from Freud’s collection) hung between these boxes, I did not really reflect on what makes my own identity. I suppose this is because I also consider language as being a huge part of my identity and nothing was said about it. Which leads me to think that identity is a very subjective and slithery thing.